Ostéopathie

L’Ostéopathie, une science, un art, une philosophie.

 

Définition de l’Ostéopathie

 

Mal au dos, douleur articulaire, traumatisme, trouble digestif, problème lié à la grossesse, trouble fonctionnel du nourrisson…, l’ostéopathie contribue à soulager bien des souffrances.

En effet, l’ostéopathie est une médecine naturelle spécialisée dans le traitement des troubles fonctionnels. Elle considère que toute perte de mobilité d’une ou plusieurs structures du corps humain (musculo-squelettique, viscérale, faciale, crânienne,…) peut provoquer un déséquilibre de l’état de santé. Cette thérapie aborde l’être humain dans sa globalité, dans le but de rendre au corps sa mobilité normale afin qu’il puisse s’auto-guérir et retrouver un équilibre fonctionnel général. Elle recherche la cause de la maladie (ou du symptôme) en tenant compte de l’ensemble des restrictions de mobilité et de leurs interactions.

L’ostéopathie s’intéresse à tous les niveaux de fonctionnement de l’organisme et chacun d’entre nous peut bénéficier d’un traitement ostéopathique : du bébé aux plus âgés, ainsi que la femme enceinte et le sportif.

L’ostéopathie est une thérapie tant préventive que curative.

L’ostéopathe exerce en s’appuyant sur une connaissance approfondie de l’anatomie et de la physiologie. Il considère le corps comme une entité : « l’Homme est un tout », et recherche donc la cause de la maladie en appréhendant son patient dans sa globalité. Il traite son patient par l’intermédiaire de techniques manuelles (principalement) adaptées à chacun et à chaque lésion ostéopathique. Il ne prescrit aucun médicament, mais peut avoir recours à des examens complémentaires (radiographie, scanner, I.R.M., analyse de sang…) afin de confirmer son diagnostic ostéopathique ou, au contraire, identifier une pathologie n’étant pas du ressort de l’ostéopathie. Dans ce cas, l’ostéopathe pose un diagnostic différentiel et dirige son patient vers son médecin généraliste, voire un spécialiste. La médecine ostéopathique est donc complémentaire à la médecine traditionnelle (médicamenteuse) et ne la remplace en aucun cas.

 

Historique

 

L’ostéopathie est née en Amérique au XIX ème siècle. Son fondateur, le médecin Andrew Taylor Still, fut l’un des premiers à comprendre les rapports existant entre la notion de santé et l’équilibre fonctionnel de l’ensemble des structures du corps humain.

Le Docteur A.T. Still est né en Virginie le 6 août 1828.

En 1837, à l’âge de neuf ans, son père est envoyé comme pasteur dans une petite ville du Missouri, près d’une réserve d’Indiens. La famille s’y installe, et c’est là que le jeune Still passera le reste de son enfance et de son adolescence. Dès son jeune âge, il assiste son père dans sa pratique médicale et aux travaux de la ferme.

En 1849, à 21 ans, il épouse Niary M. Vaugh et s’installe dans la région de Mâcon dans le Missouri où il mène une double activité, celle de fermier et celle de médecin. Petit à petit, la médecine devient l’axe principal de sa vie.

Sa première femme meurt en 1859, lui laissant trois enfants en bas âge. Il se remarie deux ans plus tard avec Mary e. Tunner qui lui donne d’autres enfants.

De 1861 à 1865, période de la guerre de sécession, A.T.Still, qui était anti-esclavagiste, sert comme chirurgien dans l’armée de l’union, dissèque des centaines de cadavres indiens et acquiert une parfaite connaissance de l’anatomie humaine.

En 1864, une épidémie de méningite cause la mort de trois de ses enfants. Terriblement affecté et convaincu que la thérapeutique de son temps est souvent inefficace, Still oriente sa vie de médecin vers ce qu’il appelle une nouvelle voie médicale qui donne naissance, dix ans plus tard, en juin 1874, à l’ostéopathie , après avoir guéri de nombreux enfants atteints de dysenterie. Il rompt avec la médecine traditionnelle de son époque, devient ostéopathe itinérant et abandonne l’usage des médicaments. Par les excellents résultats de ses traitements, il acquiert rapidement une large notoriété, suscite des vocations et établit les fondements d’une thérapeutique dont l’essor ne cessa de croître. Il fonde une philosophie de médecine basée sur une approche différente du corps humain et sur des principes qui remontent à Hippocrate, le père de la médecine. Cette philosophie met l’accent sur l’unité de toutes les parties du corps et reconnaît la capacité de l’organisme à s’autoguérir. Il encourage la médecine préventive en donnant beaucoup d’importance à l’hygiène et à la nutrition.

En 1892, Still fonde la première école d’ostéopathie dans le monde « The American School of Osteopathy » à Kirksville dans le Missouri, qui est à la fois un centre de soin et d’enseignement de l’ostéopathie. Le mouvement ostéopathique prend une importance considérable. En 1918, l’ostéopathie s’étend à l’Europe grâce à John Martin Littlejohn, ancien élève de Still, qui crée la British School of Osteopathy à Londres en Angleterre. D’autres ostéopathes, tels que W.G. Sutherland, H. Magoun, T. Schooley, V. Frymann, développent à leur tour cette nouvelle approche de la santé de l’Etre Humain.

Dr. Andrew Taylor Still, atteint d’un ictus, meurt le 12 décembre 1917, à l’âge de 89 ans.

 

Principes

 

L’ostéopathie s’appuie sur plusieurs grands principes élaborés par Andrew Taylor Still :

«  L’unité du corps  »

A. T. Still a posé comme premier principe que toutes les parties du corps humain sont reliées entre elles et donc interdépendantes, ce qui lui confère son identité, sa spécificité. Le corps est un TOUT indivisible et donc toute perturbation se produisant dans une région déterminée du corps peut se manifester dans n’importe quelle autre région de celui-ci. C’est ainsi qu’un « mal de dos » peut provenir d’un dysfonctionnement de la sphère viscérale abdominale ou d’un mauvais fonctionnement d’un pied.

«  La structure gouverne la fonction »

Cette phrase pourrait à elle seule résumer l’ostéopathie. La majorité des dysfonctions (troubles fonctionnels) sont dépendantes de modifications au sein des différentes structures du corps humain. L’ostéopathie a donc pour but d’identifier et de traiter les restrictions de mobilité structurelles afin de rétablir un bon fonctionnement de l’organisme. Il faut donc une intégrité de notre charpente (structure) afin de conserver la liberté de mouvement de nos tissus (fonction).

«  L’auto-guérison »

D’après A. T. Still, le corps possède la capacité de maintenir la stabilité de ses constantes physiologiques et contient tout pour s’auto-défendre, s’auto-réguler et par conséquent se maintenir en bonne santé. L’ostéopathie a donc pour objectif, de par sa thérapeutique holistique (approche globale), de dynamiser les processus d’auto-guérison du patient.

«  La loi de l’artère  »

Pour que l’auto-guérison du corps soit efficace, il faut que nos cellules reçoivent tout ce dont elles ont besoin pour fonctionner correctement, et ce grâce à une bonne « circulation » (artérielle, veineuse, lymphatique…). En effet, elles doivent pouvoir se régénérer et se débarrasser de leurs déchets. En un mot, tous les liquides du corps doivent circuler librement.

 

Champs d’application

 

Le champ d’application de la médecine ostéopathique recouvre tous les stades de vie de l’être humain, du nouveau-né à la personne âgée, de la femme enceinte au sportif.

L’ostéopathie, dans son approche globale du patient, a pour objectif de diagnosticr et de traiter les troubles fonctionnels en recherchant leurs causes, leurs origines. L’ostéopathie connaît donc de vastes champs d’application et est efficace dans de nombreux domaines. Elle agit sur tous les grands systèmes de l’organisme :

Le système locomoteur (musculo-squelettique)

Douleurs vertébrales (cervicalgies, dorsalgies, lombalgies), lumbago, torticolis, douleurs intercostales (costalgies), pubalgies, douleurs coccygiennes, douleurs articulaires (épaules, coudes, poignets, hanches, genoux, chevilles…), raideurs articulaires, scolioses, entorses, tendinites, arthrose, rhumatismes…

Le système neurologique

Fourmillements (paresthésies), névralgies cervico-brachiales, intercostales, faciales, névralgies d’Arnold, cruralgies, sciatiques…

Le système digestif

Digestion lente et difficile, dyspepsies, constipations, diarrhées, régurgitations, nausées, ballonnements, flatulences, brûlures d’estomac (acidités gastriques), reflux gastriques, gastrites, troubles du foie et de la vésicule biliaire, hernies hiatales…

Le système respiratoire

Toux, bronchites, asthmes (pathologies asthmatiformes)…

Le système O.R.L.

Sinusites, otites, rhinites, vertiges, maux de tête (céphalées, migraines), bourdonnements d’oreille (acouphènes)…

Le système cardio-vasculaire

Troubles circulatoires des membres inférieurs et supérieurs, congestions veineuses, oedèmes, hémorroïdes, oppressions, palpitations…

Le système urinaire

Certaines incontinences urinaires (d’effort), infections urinaires à répétition…

Le système gynécologique

Douleurs gynécologiques, problèmes de menstruations (règles douloureuses ou irrégulières), rapports douloureux (dyspareunies), certaines infécondités (stérilités fonctionnelles)…

Suite à des traumatismes

Chutes, accidents de voiture (« coups du lapin », whiplash injury), accidents sportifs (entorses), suites d’une opération chirurgicale…

Problèmes liés à la grossesse

Douleurs vertébrales, sciatalgies ou sciatiques, suivi de la grossesse et du post-partum,…

Troubles fonctionnels du nourrisson

Torticolis (congénitaux), régurgitations, coliques, constipations, troubles du sommeil, dysfonctions des hanches, problèmes liés à la naissance (déformations du crâne), bronchites, problèmes O.R.L. (otites, rhinites), asthmes…

Chez l’enfant

Troubles de la posture et de la croissance (scolioses), problèmes de concentration, traumatismes divers, troubles de l’occlusion dentaire, tous les autres symptômes précités.

Chez la personne âgée

Grâce à la variété et à l’adaptabilité de ses techniques, l’ostéopathie est à même de soulager de nombreux troubles liés au troisième âge (douleurs arthrosiques et rhumatismales…).

Le système neuro-végétatif

Anxiétés, angoisses, stress, troubles du sommeil…

N.B. : Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Limites de l’ostéopathie

 

En posant son diagnostic ostéopathique , l’ostéopathe recherche également « les diagnostics d’exclusion », c’est-à-dire les manifestations cliniques (symptômes) qui relèvent d’une autre discipline que la sienne (médicale, physiothérapie, chirurgicale…) ou qui ne sont pas justifiables d’un traitement ostéopathique seul.

L’ostéopathie connaît donc ses limites et ne prétend pas tout guérir. Ainsi, elle ne propose pas de traiter :

Les maladies dégénératives

Cancers (tumeurs malignes), tumeurs bénignes, sida, scléroses en plaque, Parkinson…

Les maladies génétiques

Mucoviscidoses, myopathies…

Les anomalies congénitales

Blocs vertébraux, spina bifida, sacralisation ou lombalisation…

Les maladies infectieuses et/ou inflammatoires

Tuberculoses, tétanos, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante…

Les fractures, arrachements ligamentaires et osseux, spondylolisthésis

L’ostéopathe travaille de plus en plus en étroite collaboration avec le corps médical. En effet, l’ostéopathie se différencie des autres médecines mais ne les remplace en aucun cas. Elle est complémentaire à la médecine allopathique classique, ainsi qu’aux autres médecines.

 

Déroulement d’une consultation

 

L’examen clinique d’un patient est classiquement divisé en deux parties :

L’anamnèse, permettant à l’ostéopathe de recueillir toutes les informations sur les symptômes et la maladie du patient.

L’examen physique ou status, dirigé par les résultats de l’anamnèse, recueille les signes physiques du patient.

 

1. L’anamnèse

 

L’anamnèse est le préambule à toute observation clinique. Au cours de celle-ci, le patient raconte son histoire, expose sa maladie à l’ostéopathe. L’anamnèse a pour but de recueillir un maximum d’informations sur la plainte actuelle du patient et sur son passé médical. Elle permet d’établir une ligne de conduite précise pour l’examen physique et le traitement du patient. L’anamnèse se déroule de la manière suivante :

L’anamnèse actuelle du patient : le patient expose le ou les symptômes qui l’ont amené à consulter son ostéopathe (motif de consultation). Le patient décrit donc la localisation, la date d’apparition, le facteur déclenchant, l’évolution…, de son ou ses symptômes.

L’interrogatoire : l’ostéopathe investigue les grands systèmes de l’organisme à la recherche de symptômes associés à celui ou ceux de la plainte, interroge le patient sur les antécédents médico-chirurgicaux personnels et familiaux, sur son mode de vie (activité physique, régime alimentaire…) et son état général.

L’ensemble de ces informations permet à l’ostéopathe de se faire une idée précise de la plainte du patient et de diriger le plus précisément possible son examen physique.

 

2. L’examen physique ou status

 

L’examen physique ou status se déroule en plusieurs étapes :

L’observation du patient : l’ostéopathe observe sa morphologie, la façon dont il se tient (équilibre postural) se déplace et se meut dans l’espace.

La palpation, mobilisation et auscultation : l’ostéopathe réalise différents tests : des tests ostéopathiques spécifiques ayant pour but de mettre en évidence les dysfonctionnements et les restrictions de mobilité des différents tissus du corps humain (articulations, viscères, crâne…), ainsi que des tests médicaux neurologiques, cardio-vasculaires, pulmonaires…

Sur la base des informations retirées de l’anamnèse et de l’examen physique, l’ostéopathe établit soit un diagnostic ostéopathique, soit un diagnostic « d’exclusion » si l’atteinte ne relève pas du traitement ostéopathique. L’ostéopathe peut avoir recours à des examens complémentaires (radiographies, scanner, analyse de sang…) lui permettant de conforter son diagnostic. Le traitement a pour but de normaliser les différentes lésions ostéopathiques (restrictions de mobilité) pour restaurer les fonctions perturbées, tout en ayant une vision globale du patient.

Un traitement ostéopathique complet comporte un nombre variable de séances adapté à chacun en fonction du motif de consultation, de la plainte du patient. L’ostéopathe choisit la technique la mieux adaptée et la plus confortable pour chaque patient, en fonction de son âge, de sa morphologie, de sa plainte et de la zone du corps à traiter.

 

Formation

 

Fondée en 1991, l’Ecole Suisse d’Ostéopathie de Belmont-sur-Lausanne était le seul établissement de Suisse à offrir une formation complète en médecine ostéopathique à plein temps, post – maturité fédérale, d’une durée de cinq ans et un an de stage. Ainsi, la formation avait une durée de six ans. Cette formation donnait l’obtention du D.O. (Diplôme en Ostéopathie).

A l’étranger, d’autres écoles d’Ostéopathie dispensent cette formation à plein temps.

Actuellement, l’Ecole Suisse d’Ostéopathie de Belmont-sur-Lausanne a fermé ses portes et la formation s’effectue à Fribourg. En savoir plus

 

Ostéopathie et grossesse

 

Pourquoi un suivi ostéopathique pendant la grossesse ?

 

Pendant la grossesse, les modifications anatomiques sont importantes et sont souvent à l’origine de troubles fonctionnels. Ces troubles peuvent être :

Mécaniques : douleurs vertébrales ou coccygiennes, sciatiques…

Digestifs : nausées, vomissements, acidité…

Urinaires : infections urinaires…

Obstétricaux : contractions ou spasmes utérins…

Toutes ces dysfonctions peuvent être soulagées par des séances d’ostéopathie régulières au cours de la grossesse. En effet, l’ostéopathie permet une meilleure adaptation de l’organisme aux changements de contrainte tissulaire et aux pressions abdominales liés à la grossesse. En s’assurant de la bonne mobilité du bassin, de l’axe vertébral et des structures environnantes, l’ostéopathe peut aider la femme enceinte à avoir un accouchement plus facile et moins contraignant pour le bébé.

L’ostéopathie, grâce à des techniques tissulaires manuelles douces, est sans danger pour la maman et le fœtus. En revanche, elle ne dispense en aucun cas des visites obstétricales conventionnelles. Le travail de l’ostéopathe s’intègre alors à part entière dans le suivi de la grossesse par l’équipe médicale (sage-femme, gynécologue, obstétricien).

 

Pourquoi un suivi ostéopathique après la grossesse (post-partum) ?

 

Un suivi ostéopathique est également intéressant après l’accouchement. L’accouchement est un processus naturel au cours duquel le fœtus passe, la tête la première, à travers le bassin osseux, le vagin et le périnée de la maman. En conséquence, des tensions importantes peuvent survenir sur ces différentes structures pouvant être à l’origine de troubles fonctionnels divers. L’ostéopathie permet donc à l’organisme de mieux récupérer après un accouchement.

 

Ostéopathie et nourrisson

 

Pourquoi amener son bébé chez l’ostéopathe ?

 

L’accouchement peut être le premier des traumatismes pour le bébé. En effet, un accouchement trop long ou trop court, l’utilisation de matériel pour extraire le bébé (ventouses, forceps, spatules), une grossesse gémellaire, une présentation par le siège, le front ou la face, une péridurale, une césarienne ou en cas de prématurité ou de souffrance fœtale, la tête et le corps du bébé peuvent être soumis à de fortes contraintes (tensions) susceptibles d’occasionner des troubles fonctionnels immédiats ou ultérieurs.

 

Quand faut-il amener son bébé chez l’ostéopathe ?

 

Le plus rapidement possible après l’accouchement : en effet, plus vite le bébé est pris en charge, plus le traitement est efficace et meilleurs sont les résultats.

Il est important d’apprendre à observer son bébé et de consulter quand :

 

Comment se déroule la séance d’ostéopathie ?

 

De la même façon que pour les adultes : l’ostéopathe commence en premier lieu par l’anamnèse (interrogatoire) afin de connaître le déroulement de la grossesse et de l’accouchement, le ou les motifs de consultation ainsi que le comportement général de l’enfant.

Dans un deuxième temps, avec l’autorisation des parents, l’ostéopathe prend l’enfant dans ses bras et établit une relation de confiance. Un examen ostéopathique très doux permet d’évaluer la mobilité des différentes structures (crâne, colonne vertébrale, sacrum, bassin, abdomen…) toujours en ayant une vision holistique (approche globale du patient) et en tenant compte principalement du motif de consultation.

Enfin, l’ostéopathe effectue les traitements appropriés aux lésions ostéopathiques diagnostiquées et prodigue différents conseils aux parents afin d’assurer un développement harmonieux de l’enfant.

En conclusion, l’ostéopathie a de très bons résultats dans le domaine de la pédiatrie, mais son approche thérapeutique est, comme toujours, associée et convergente avec la médecine dite classique et ne remplace en aucun cas le suivi pédiatrique conventionnel.

 

Ostéopathie et Troisième âge

 

Grâce à la variété et à l’adaptabilité de ses techniques, l’ostéopathie est à même de soulager de nombreux troubles liés au troisième âge (douleurs arthrosiques et rhumatismales…).

 

Ostéopathie et Sport

 

L’ostéopathe et le sportif sont deux individus s’intéressant au corps, l’un pour le soigner, l’autre pour le cultiver.

L’ostéopathie s’adresse autant au sportif professionnel qu’amateur, et a une action tant préventive que curative. En effet, quel que soit le niveau sportif, l’ostéopathie est, par excellence, adaptée à la gestuelle, à la prévention et au traitement des problèmes survenant lors de la pratique sportive.

 

Quant le sportif doit-il consulter son ostéopathe ?

 

A titre préventif, pour établir un « check-up » ou préparer une épreuve. De même, suite à une compétition, le traitement des dysfonctions qui semblent mineures peut éviter une accentuation ou l’aggravation du problème. En effet, « Mieux vaut prévenir que guérir » et donc déceler le plus rapidement possible le moindre déséquilibre, la moindre souffrance (ligamentaire, musculaire, articulaire) afin de minimiser les risques de blessures.

A titre curatif, suite à un traumatisme (choc, chute), en cas de douleurs articulaires diverses suite à la pratique du sport, d’épicondylites (tennis – elbow), de pubalgies, de talalgies, de sciatiques ou de douleurs vertébrales… En effet, grâce à sa vison globale du corps, l’ostéopathe sait reconnaître et traiter les causes des troubles limitant la pratique de l’activité sportive. Cependant, selon le cas, des examens complémentaires peuvent être demandés au patient (radiographie, scanner, I.R.M…), afin d’écarter toute pathologie ne ressortissant pas du domaine de l’ostéopathie.